PRÉSENTATION

LA VIE DU PADRE PIO
PADRE PIO, LA MESSE
CONFESSION ET TÉMOIGNAGES
LA NEUVAINE IRRÉSISTIBLE
CANONISATION
LES LIVRES SUR PADRE PIO
DATES DES PÈLERINAGES

1887-1903
1903-1907
1907-1918
1919-1920
1922-1934
1942-1955
1959-1964
1964-1968

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1887-1903
Le 25 Mai 1887, à 17H, naît à Pietrelcina dans une maison de gens pauvres, Francesco Forgione. Il sera baptisé le lendemain. Bébé, il pleurait tellement qu’il exaspérait parfois son père à qui la mère répondait : "Jésus nous l'a donné ainsi et nous devons l'accepter tel qu'il est, nous l'élèverons pour expier nos fautes".
Son père (photo ci-contre) émigra au Brésil et aux Etats-Unis pour subvenir aux besoins de la famille. Grâce à ses économies il put acheter à son retour une maison et un lopin de terre dans la localité de Piana Romana. C’est là que le P. Pio reçut les stigmates invisibles.
A sept ans, pour la première fois se manifesta son don de lire dans les consciences. Il suivait des cours chez un prêtre et celui-ci se plaignait de son incapacité à apprendre. Francesco dit alors à sa mère : "Sa tête ne vaut rien, il vit dans le péché." L'enfant n'était pourtant pas au courant des relations illicites de ce prêtre.
Dès l'âge de onze ans il se consacra spontanément au Seigneur et à saint François. A 14 ans il savait qu'il serait capucin.

1903-1907
A quinze ans, brûlé du désir de se donner tout à Dieu, il entre au noviciat à Morcone près de Benevento, il revêt l'habit et prend le nom de Fra Pio de Pietrelcina. Ce fut un novice exemplaire. Mais, dès cette époque, il ne passe pas inaperçu.
Pendant des jours et des jours il ne mange pas et se nourrit uniquement de l'Eucharistie. Au nom de l'obéissance, on lui demande de manger, mais il n’y parvient pas. Un jour, le maître des novices le prive de communion, il faillit en mourir ! Il avait une santé très fragile avec des accès de fièvre terribles qui faisaient éclater les thermomètres de l'infirmerie. Lorsque le père infirmier eut l'idée de se servir du thermomètre à bain, il avait 48° de fièvre
Il s'infligeait des pénitences et veillait longuement la nuit. Il n'était pas de tout repos d'être son voisin de chambre car ses nuits étaient le siège d'un combat contre le démon. Le matin, il en portait les traces : un visage tuméfié, couvert de bleus et balafré.

1907-1918
A dix-neuf ans, le 27 janvier 1907, il prononce ses vœux solennels. Mais malade, il demeure la plupart du temps à Pietrelcina dans son village natal. C'est pour lui un temps d'épreuves.
Le 10 août 1910 à 23 ans, il est ordonné prêtre, (photo ci-contre) dans la cathédrale de Benevento, avec une permission spéciale car il était si malade qu'on le pensait perdu.
Il célèbre sa première Messe à Pietrelcina, dont il devient le vicaire. Les paroissiens se plaignent de la longueur de ses messes entrecoupées d'extases : elles pouvaient durer quatre heures. Parfois, il restait comme pétrifié à l'autel. L'archiprêtre devait demander mentalement à chaque messe, au nom de la sainte obéissance, de continuer et le jeune prêtre obéissait aussitôt.
Il reste des heures ravi en Dieu. Malgré sa santé si délabrée - on lui donnait peu de temps à vivre - il se mortifie et se donne au service de la paroisse.
Le 17 août 1910, sept jours seulement après son ordination, il reçoit les stigmates invisibles (les plaies du Christ).
Jusqu'en 1916 les attaques démoniaques sont terriblement violentes.
Le 23 août 1912, à 25 ans, il reçoit une blessure d'amour comme un trait de feu en plein cœur. Trois personnes sont seules à savoir, à l'époque, l'œuvre que le Seigneur réalise en cet être de prédilection : son curé et confesseur habituel, son directeur de conscience, son confesseur extraordinaire.
Le 6 novembre 1915, il est mobilisé dans l'armée. N'ayant aucune compétence, il est affecté aux besognes les plus ingrates. La promiscuité de la caserne, les grivoiseries, la débauche le font terriblement souffrir. Il est plongé dans un milieu de péché. Effacé, gauche et maladroit, il est la risée de ses camarades qui ne peuvent pas se douter que chaque geste de ses mains le fait terriblement souffrir. Il tombe à nouveau gravement malade et est envoyé à Pietrelcina pour une convalescence de six mois. Réformé il ne retournera plus sous les drapeaux.
Le 4 Septembre 1916, à 29 ans, il est envoyé à San Giovanni Rotondo pour bénéficier d’un meilleur climat pour sa santé chancelante. Il ne le quittera plus jusqu'à sa mort le 23 septembre 1968 à 81 ans.
Deux ans après, le 20 septembre 1918, à 31 ans, il reçoit les stigmates visibles.

1919-1920
Les pèlerins affluent, le confessionnal ne désemplit pas et les miracles se multiplient.
Pendant ce temps, Padre Pio subit de nombreux examens médicaux qui sont pour lui un véritable supplice, mais il reste dans une soumission héroïque.
Si les docteurs Romanelli et Festa soulignent le mystère de ces plaies et notamment l'odeur suave qui en émane, d'autres tireront des conclusions qui alimenteront de nouvelles persécutions pour Padre Pio.


1922-1934
Les persécutions ne cesseront pas. Elles commenceront par des mesures restrictives jusqu'à la condamnation solennelle et publique par le Saint Office, en passant par l'interdiction faite aux fidèles de rencontrer le Padre Pio. Si ses amis se mobilisent, ses ennemis ne lâchent pas prise. De 1931 à 1934, Padre Pio sera en quelque sorte prisonnier dans son propre monastère, tout ministère sacerdotal lui est retiré sauf la célébration en privé de la messe.
(Il s’en est fallu de peu qu’il soit l'objet d'un suspens a divinis avec l'interdiction de célébrer la messe !)
Le 14 juillet 1933 l'interdiction est levée, la célébration publique est autorisée.
En Mars 1934 Padre Pio est autorisé à confesser. Le nombre de pèlerins venant du monde entier ne cesse d'augmenter. A travers celui qui n'a jamais désobéi et jamais ne s'est plaint, Dieu accomplit des merveilles, c'est un torrent de grâces qui se déverse, le mystère de la messe qui se dévoile.


1942-1955
C'est le temps des œuvres : la formation des groupes de prières dont il avait eu l'intuition dès 1916 et la construction du nouvel hôpital, «La Maison du soulagement de la souffrance», inauguré en 1956.
En 1954 les capucins décident la construction d'une église plus vaste. L'affluence des foules est telle qu'il faut distribuer des numéros d'arrivée pour les confessions. Il arrivera jusqu'à 10000 lettres par jour auxquelles s'ajoutaient parfois jusqu'à 700 télégrammes...

1959-1964
Nouvelles persécutions de la part des capucins, accusations de malhonnêteté à cause des sommes énormes que le Padre reçoit de partout pour son hôpital. Il souffre à nouveau de mesures visant à restreindre son ministère.


1964-1968
Nouvelles persécutions de la part des capucins, accusations de malhonnêteté à cause des sommes énormes que le Padre reçoit de partout pour son hôpital. Il souffre à nouveau de mesures visant à restreindre son ministère.