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UNE PAROISSE
EN 1981
L'APPARITION !
SECRETS
LES GUERISONS

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Vicka

UNE PAROISSE
Medjugorje, une paroisse qui regroupe quatre villages (Bijakovici, Miletina, Vionica et Surmanci) de la petite ville de Citluk avec un total de 3400 âmes. Sa grande église, construite au centre de ces villages et terminée en 1969, s’élève au milieu de la petite plaine entre les montagnes comme son nom l’indique (Medjugorje = milieu des gorges)
La paroisse est gérée par des franciscains dynamiques et actifs. Cette région de l'Herzégovine est catholique. «Mais on n’était pas particulièrement dévot ici», disent les prêtres. Comme toutes les paroisses, celle de Medjugorje était tiède.

EN 1981
En 1981, on y cultivait en premier le tabac pour le revenu, un peu de blé pour la consom-mation sur place, et surtout, la vigne, très belle avec ses grappes de Canaan atteignant 5 kilos et donnant un très bon vin. La culture du tabac a disparu à Medjugorje, celles de la vigne et du blé ont reculé au profit de l’hôtellerie. Les maisons ont poussé partout dans les champs.
Cette paroisse connaît avec les apparitions un renouveau de ferveur sans doute unique au monde. Depuis 1933, après la construction de la grande Croix (Kriz) du mont Sipovac (520 m), qui a pris le nom de Krizevac, Medjugorje est devenu un lieu de pèlerinage pour la fête de la Croix Glorieuse, célébrée, chaque année, le dimanche après le 8 septembre avec une affluence de 50 à 100 000 pèlerins. «C’est moi qui ai inspiré aux veuves de faire élever cette Croix», a dit la Vierge aux voyants, préparant ainsi son peuple à tourner les yeux vers la Croix de Jésus et à renouer avec le pèlerinage
Tout a commencé le mercredi 24 juin 1981. C’est la Saint Jean, la fête de celui qui a précédé la Lumière. Il est 15 heures, deux adolescentes, Ivanka Ivankovic (15 ans), et la blonde Mirjana Dragicevic (16 ans), décident de faire une promenade. Ivanka, Iycéenne à Mostar, a perdu sa mère en Mai. Mirjana, Iycéenne à Sarajevo, vient d’arriver pour les vacances dans la maison de sa grand-mère. Elles passent chez Vicka qui habite en face mais, revenue tard de Mostar, elle fait la sieste... Elles partent toutes les deux sur le chemin de Podbrdo, tapissé de roc et de ronces, au-dessus de leur village de Bijakovici. Quel est le but de la promenade ? Les deux jeunes filles n’aiment pas en parler, car la Vierge les a prises au dépourvu : elles emportaient de quoi fumer en cachette. Et, soudain, Ivanka voit une lumière vive à quelques centaines de mètres plus haut : «Le feu !» s’exclame-t-elle, traumatisée par l'incendie de la discothèque du village qui avait fini de brûler la veille...

C'EST LA VIERGE !
La lumière évolue, prend une forme humaine, «C’est la Vierge !», s'écrie-t-elle. «Ca ne peut pas être la Vierge !» réplique vivement Mirjana, plus intellectuelle. Elles sont paniquées et s’enfuient. En descendant, elles rencontrent Milka Pablovic, la jeune sœur de Marija qui sortait ses moutons. «Venez avec moi» leur dit-elle. Et de nouveau, en chemin, toutes les trois voient l'apparition. Elle est toujours là-haut, lumineuse sur un petit nuage qui lui sert de piédestal. Elle porte un enfant sur son bras. Une invitation silencieuse de la main semble leur dire : «approchez !» C'est alors qu'arrive Vicka qui est vive et enjouée : «regarde la Vierge !» lui dit Ivanka. Vicka regarde. La crainte la prend et elle s'enfuit. Elle rencontre deux garçons Ivan Dragicevic (16 ans) et Ivan Ivankovic (20 ans) et en pleurant, leur propose de venir voir avec elle. Les garçons voient et s'enfuient aussi. Mais, cette fois, Vicka reste et regarde pendant cinq minutes, puis la crainte la reprend de nouveau et elle s'enfuit dans sa maison, se jetant sur le divan sans pouvoir s'arrêter de pleurer : «J'étais heureuse et en même temps effrayée, comme si quelque chose de trop important m'arrivait !» Les autres voient l'apparition s’élever, se diriger vers le Krizevac et se fondre dans la croix de 12 m de hauteur.
De retour à la maison, les «voyants» ne peuvent s’empêcher, chacun de leur côté, de dire qu’ils ont vu la Vierge... La Vierge ? Cela ne semblait faire aucun doute dans leur esprit... Mais, dans leur village de Bijakovici, les gens souriaient et se moquaient. Les parents, eux, avaient peur, ils étaient inquiets : leurs enfants n'étaient pas habitués à mentir et ils voyaient leur émotion : - il ne s’agit pas que la milice s’en mêle, cela nous attirerait des ennuis..!

L'APPARITION !
Le deuxième jour, vers 18H15, Ivanka, Mirjana et Vicka reprennent le chemin de la colline : Elles se sentent attirées...
Tout à coup, au même endroit que la veille : l'apparition !
Vicka est fascinée, mais revient précipitamment au village prévenir Marija (16 ans) qui la suit avec son cousin, Jakov Colo (10 ans). Ivan Dragicevic (celui qui avait vu la veille) les rejoint avec douze autres jeunes, garçons et filles, mais lui seul voit. La Vierge leur fait signe d'approcher.
Cette fois, ils n'hésitent pas : «Nous courions comme si nous étions portés, raconte Vicka, nous ne sentions ni les pierres, ni les ronces... comme si le sol était couvert d'une éponge de caoutchouc.»
Une quinzaine d'adultes qui les accompagnaient les rejoignent, essoufflés, cinq minutes plus tard ; ils les trouvent tous les six en extase, agenouillés, le visage transfiguré par la joie. Ils voient leurs lèvres bouger et n’entendent pas le son de leurs voix. Ils ne comprennent rien à ce qui se passe. Puis ils voient leurs regards s’élever tous ensemble en même temps : l'apparition vient de disparaître en montant...
Les enfants se retournent : ils sont revenus à leur état normal, mais émus aux larmes, bouleversés. «C’est bien Elle», dit Ivanka.
La Dame de lumière était là, aimante, chaleureuse, à un mètre devant eux. Ils pouvaient la toucher. "Laisse-nous un signe, sans quoi on nous croira folles", avait demandé Mirjana. Elle avait souri. «Reviendras-tu ?» Elle a fait «oui» de la tête.
De retour au village, Ivanka se jette au cou de sa grand mère : «Maman va bien. Elle est au paradis. C'est la Vierge qui me l'a dit !».
Le troisième jour, la Dame leur dit : «Je suis la Bienheureuse Vierge Marie» et «Je viens ici parce qu'il y a de bons croyants ... Convertissez-vous et faites la paix dans ce peuple.» Et les premiers mots clés du Message : »Paix, Paix, Paix ! Réconciliez-vous !»
Le quatrième jour, la police entre en action. La Vierge leur dit : «Mes anges, n'ayez pas peur de l'injustice, elle a toujours existé !»
Le cinquième jour, Dimanche 28 Juin : 10 000 personnes étaient là sur la colline : «Que le peuple croie et persévère dans la foi.»

LA VIERGE EST BELLE !
Les voyants continuent de voir la Vierge quotidiennement, à la même heure, ensemble ou séparément, dans le lieu qu’ils ont choisi pour se réunir, chez eux ou ailleurs. Une fois où la police les emmenait à la ville voisine, pour un interrogatoire, elle est apparue dans le fourgon, là au milieu d’eux comme le Christ à ses apôtres après sa résurrection. Ils la décrivent : «Elle a une robe gris argenté, un voile blanc, une couronne d’étoiles non reliées entr'elles, les yeux bleus, des boucles brunes qui s’échappent du voile. Elle est de taille moyenne, jeune, vingt ans peut-être, c’est difficile à dire. Elle apparaît au dessus du sol, ses pieds, pris dans une sorte de nuée, ne touchent pas terre. Quand elle prie avec nous, elle joint les mains. Quand elle nous parle, elle ouvre les bras. Elle nous parle croate. Sa voix est d’une beauté merveilleuse, musicale. C’est un peu comme des cloches.» Et pourtant : «C’est à la fois ça et pas ça. On n’a pas de mots pour la décrire. Cela ne ressemble à rien de ce qu’on voit sur terre. Elle rayonne d’amour. Ce n’est que de l’Amour.»

L'EGLISE REMPLIE
L’église est remplie, des marches de l’autel aux portes grandes ouvertes. On y chante à voix solides des cantiques en croate. Franciscains et prêtres étrangers en visite ou en pèlerinage concélèbrent... Etre là, serré dans cette foule, c’est comme partager un secret. On se sourit, on se regarde. Les fem-mes ont peut-être un penchant pour la dévotion, mais les hommes ? Tous ces jeunes gens qui font leurs études sont là, graves, discrets, pieux. «Un homme pieux, ça à l’air fort comme un cheval», disait Anne Walter, une journaliste qui a fait un très beau reportage dans le magazine Marie Claire (nous reprenons dans cette présentation de larges extraits) Tout est calme, naturel, dans ces prières ferventes. L’église est remplie comme d’une énorme vague, d’un seul tenant, d’une seule force...

LA VIE DURE
Les hélicoptères de la police passent et repassent sans cesse au-dessus de Medjugorje. Rapidement, la colline a été interdite, et 50 jours plus tard, le curé de la paroisse, Jozo Zovko était arrêté, condamné à trois ans et demi de prison. L’évêque du diocèse, Mgr Zanic, après s’être montré ouvert à l’événement, s’est mis à nier farouchement l’authenticité des apparitions et à les combattre. Il est maintenant à la retraite. Son successeur, qu’il a proposé parmi ses amis, ne semble pas mieux apprécier ces apparitions, même s’il est beaucoup plus discret en paroles.

SECRETS
Chacun des voyants reçoit des secrets qui concernent l’humanité entière. Quand Mirjana et Ivanka en ont reçu dix, leurs apparitions journalières ont cessé. Les autres voyants ont reçu, à ce jour, neuf secrets. Ils seront révélés un jour : «Bientôt», dit Mirjana qui a déjà choisi un des pères franciscains de Medjugorje (le Père Petar) et doit les lui confier 10 jours avant la date fixée par la Vierge pour leur révélation, 3 jours avant leur réalisation. Le prêtre sera libre de les révéler ou non. La Vierge leur aurait dit que la foi actuelle de Medjugorje avait permis de repousser une catastrophe - on ne sait pas de quel ordre - et qu’à la fin de la réalisation des secrets le diable serait enchaîné...
La Vierge a dit à Marija qu’elle laissera un signe visible à Medjugorje.

LES GUERISONS
Elles sont nombreuses : plus de 400 dossiers déposés à la Commission, plus toutes celles qui restent dans le secret des cœurs. Le fait miraculeux qui a eu le plus de retentissement est la guérison instantanée de cette italienne du nord, Madame Diana Basile. Née en 1940, mariée et mère de trois enfants, Diana était atteinte depuis 1972 de sclérose multiple aggravée de troubles divers : difficultés sérieuses à marcher, immobilité presque complète du bras droit, cécité absolue de l’œil droit, incontinence urinaire... Le 23 mai 1984 elle s’était rendue à Medjugorje : «Je me trouvais au pied des marches, près de l’autel de l’église. Une dame de Bologne m’a aidée à les monter. Je ne souhaitais pas entrer dans la chapelle des apparitions pleine de monde par peur de malaise...» A la sortie, après l’apparition, elle s’est trouvée complètement guérie. 141 documents médicaux concernant son cas, attestant sa maladie et la guérison, ont été remis à la Commission.