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Ne cherchez
pas sur la carte ce village du nord de lItalie, il est trop petit
(environ une centaine dhabitants). Il se situe dans la très
belle plaine du Pô à 20 Kms au sud-est de Plaisance et
fait partie de la tranquille petite ville verdoyante de San Giorgio.
Un aéroport militaire de l'OTAN désaffecté puis
remis en service le borde sur toute sa longueur.
Une église débordante de pèlerins lui donne vie
et un "Petit Jardin" toujours
fleuri et rempli de prières, en font un lieu unique connu du
monde entier...

MAMMA
ROSA
Rosa,
humble paysanne, née le 26 Janvier 1909 dans une famille d'agriculteurs
fervents (deux soeurs religieuses missionnaires) et travailleurs, fréquenta
seulement l'école élémentaire pendant trois ans
et à neuf ans elle travaillait déjà gardant les
troupeaux.
De 1964 à 1981 Rosa a reçu quasi-quotidiennement la visite
de la Vierge Marie
Les témoins qui l'ont connue dans son enfance et sa jeunesse
insistent sur sa gentillesse et son bon coeur, sur sa foi spontanée
et son esprit de prière.
- "Elle était bonne, humble et discrète et ignorante
du fait de son peu d'études mais intelligente, elle saisissait
les choses de Dieu", disait d'elle son curé.
Elle s'est mariée à Guiseppe Quattrini et a eu trois enfants
par césarienne.
A sa dernière maternité en 1952, quand naquit Pier-Giorgio,
la situation s'est trouvée compliquée par une péritonite
perforée avec une éventration qui ne se cicatrisa pas
par la suite...
C'est ainsi que neuf ans plus tard, le 29 Septembre 1961, en la fête
de St Michel Archange, Rosa, sur le point de mourir, reçoit les
derniers sacrements et...
ROSA
RACONTE SA GUÉRISON :
- J'étais au lit, étendue, dans l'impossibilité
de bouger. Mon mari était allé ramasser des châtaignes.
A la maison il n'y avait que ma tante Adèle qui s'occupait de
la famille. Quand vers midi est arrivée une jeune femme...
-Allons, courage, qu'as-tu? me dit-elle
- Je suis toute éventrée, répondis-je. Ils m'ont
ramenée de l'hôpital parce qu'il n'y a plus d'espoir.
- Donne-moi les deux mains et lève-toi...!
- J'ai senti alors une grande secousse et immédiatement j'ai
constaté que j'étais complètement guérie...
Mamma Rosa - appelée familièrement ainsi - ne s'est pas
rendu compte, ce jour-là, que celle qui est venue la guérir
et qui l'envoyait chez le Père Pio, le confesseur des confesseurs,
était la Vierge Marie en personne...
Rosa s'est alors - à la demande du Père Pio - consacrée
pendant deux années aux soins des malades et ce, jusqu'au moment
où tante Adèle, qui s'occupait des enfants, tomba elle-même
malade. Padre Pio - qu'elle avait de nouveau consulté - lui conseilla
de rester désormais à la maison en attendant une mission
particulière dans l'Eglise...
La Vierge Marie n'hésitait pas par la suite à parler de
l'Instrument, qu'elle s'était choisie, dans nombre de Messages:
"Je l'ai choisie, parce qu'elle est la plus
petite, la plus pauvre, la plus ignorante. Elle ne sait rien, mais comprend
toutes mes paroles que je lui dis et inspire. Elle m'aime tant, elle
est tout amour et toute foi, toute pour Jésus et pour Moi..."
(81168)

LA
PREMIÈRE APPARITION
Le 16 Octobre 1964, un vendredi, alors que sonnait midi au clocher du
village, Rosa récitait l'Angélus, elle entendit une voix
l'appeler du dehors:
"Rosa viens, viens ici, je t'attends!".
- La voix était douce et si belle, dit-elle, et, arrivée
au milieu de la cour, je vis une nuée blanche descendre du ciel,
elle était éclatante de lumière et parsemée
d'étoiles d'or et d'argent. Elle contenait aussi un nombre incalculable
de pétales de roses de toutes les couleurs qui s'évanouissaient
en touchant le sol du jardin.
- Un instant après, est sorti de la nuée un grand globe
rouge qui s'est placé sur le poirier. Alors la nuée dispa-rut
et apparut la Madone entourée d'une vive lumière.
- La Madone était vêtue d'un grand manteau blanc très
léger qui, flottant au vent, semblait recouvrir le monde entier.
Elle avait une robe bleue avec une ceinture blanche d'où à
gauche pendait un chapelet avec des grains resplendissants se terminant
par un crucifix tout fulgurant ou Jésus crucifié paraissait
vivant. Elle avait autour du cou un chapelet rond plein d'étoiles
étincelantes. De ses mains, sortaient de grands rayons lumineux
qui me frappaient le visage et tout mon être...

LE
PREMIER MESSAGE
Notre Dame des Roses, rappelant son rôle de Mère, s'installait
dans ce petit Jardin et donnait son premier Message:
"Ma petite fille, je viens de très
loin. Annonce au monde que tous doivent prier, car Jésus ne peut
plus porter sa Croix. Je veux que vous soyez tous sauvés, tous,
bons et mauvais. Je suis la Mère de l'Amour, la Mère de
tous, et vous, vous êtes tous mes enfants. Je veux que vous soyez
tous sauvés. Aussi suis-je venue avertir le monde qu'il faut
prier, car les châtiments sont proches. Je reviendrai chaque vendredi,
je te donnerai des messages, et tu devras les annoncer au monde"
"Après mon départ, je vais donner un signe : ce poirier
fleurira ! Ne crains pas..."
A la floraison instantanée du poirier sur lequel la Madone avait
posé les pieds, 3 000 personnes étaient là dès
le dimanche suivant pour voir et admirer le "Signe".
Beaucoup de questions étaient alors posées à Rosa
qui ne pouvait répondre, sinon que répéter ce qu'elle
avait entendu et décrire ce qu'elle avait vu...
En ce 16 Octobre 1964 la Vierge Marie s'est d'abord adressée
à Mamma Rosa : - Ma petite fille... lui a-t-Elle d'abord
dit... Elle devenait l'instrument fidèle et obéissant
qu'Elle préparait depuis longtemps et qu'Elle s'est choisie pour
transmettre ses Messages et mettre sur pied son vaste projet de Centre
International de prières et de charité...
Elle s'est adressée ensuite à ses enfants "Mes
enfants, mes petits enfants que j'aime tant... étaient à
chaque Message ses premières paroles, montrant par là,
qu'au travers de son "instrument", notre Mère du Ciel
s'adressait directement au coeur de chaque pèlerin
Ainsi, pendant 17 ans, jusqu'au 5 Septembre 1981, Notre Dame des Roses
a parlé...
Elle a parlé en Mère de l'Eglise, en Maman de l'Amour...
Elle a parlé:
- A ses fils consacrés d'abord. Elle savait, en cette
fin du Concile qu'une grande crise d'identité allait les secouer.
Elle leur demandait de continuer à prier, à aimer, offrir,
souffrir, à faire pénitence, à diriger les consciences..
- Aux jeunes ensuite : elle les voyait faire tant d'études
et se laisser prendre par des nouveaux maîtres, des philosophes
qui réussissaient à enlever Dieu de leur coeur. Elle leur
demandait de garder un coeur d'enfant, de rester purs, doux et humbles,
de se former et d'évangéliser leurs frères. Elle
leur demandait aussi de se réunir autour d'Elle, de venir souvent
prendre force et courage...
- Aux familles : elle remarquait les parents occupés au
travail pour augmenter leur bien-être, mais oubliant la messe
dominicale, la prière en famille, la formation religieuse de
leurs enfants, les laissant livrés à eux-mêmes.
Elle rappelait l'importance du sacrement de mariage, du dialogue en
famille, du respect du conjoint, de la pureté dans le mariage
et de l'imitation de la sainte Famille...
- Aux chrétiens enfin : elle savait que leurs consciences
allaient être de moins en moins formée; le mal banalisé,
l'Eucharistie, la confession, les sacrements, le rosaire, la prière,
le Saint-Sacrement presque totalement oubliés...
Et Marie, Mère de l'Eglise, proclamée ainsi, cinq
semaines après la première apparition, par le pape Paul
VI, allait tomber dans l'oubli presque général...
Le monde, les catholiques, chacun de nous se privait alors de la Mère,
de Celle qui unit, qui adoucit, qui réconforte, qui conduit à
Jésus...

LE
JARDIN DE PARADIS
Lieu des apparitions, lieu de présence de la Vierge Marie, lieu
de prières...
"Ce lieu est un lieu de prières.
Il sera un lieu de prières jusqu' à la fin du monde"
(1er Sept 65)
"Ce lieu a été béni
et consacré par le Père Eternel le 25 Mars, lieu de grand
Amour et de Sainteté pour tous" (14 avr 67)
"Ce lieu est mon Jardin de Paradis
sur cette terre. Je suis toujours ici avec les Anges et les Saints"
(14 juin 69)
"Je suis nuit et jour, en ce lieu où
m'a envoyée le Père Eternel à tous mes enfants
du monde" (28 oct 69)
TERRE
SAINTE
Ce lieu de Présence surnaturelle auquel Notre Dame des Roses
a donné le Nom de "Jardin de Paradis" est terre sainte,
feu et signe d'amour de la Très Sainte Trinité pour l'homme
de notre temps.
"Ce Lieu doit être un Centre de prières, d'amour,
de volonté généreuse pour me faire venir avec Mon
Règne"
Du Jardin de Paradis émane tout un symbolisme qui rejoint celui
de l'Ecriture Sainte et de l'enseignement des Pères de l'Eglise.
Le Jardin de Paradis, Terre Sainte, ornée de roses de toutes
les couleurs représentant tous les peuples et donnant des parfums
de grâce et de louange, avec ses deux enclos, son arbre, son puits
et ses eaux vives, ne symbolisent-il pas le "Jardin de la Première
Création", le "Paradis Terrestre" et aussi
celui de la Récréation à la fin des Temps, celui
de la Jérusalem Nouvelle, des Nouveaux Cieux et de la Nouvelle
Terre...?
"Jardin clos" du Cantique des Cantiques avec sa source fermée
et sa fontaine scellée...
"C'est un Jardin qui fait fructifier la foi, l'espérance
et l'amour, dit Rosa, c'est la Source et le fleuve du Nouveau Règne
de Jésus et de Marie..."

LA
CITÉ DES ROSES (Père Toscano)
Le Jardin de Paradis possède en son centre une magnifique statue
blanche de la Madone, en marbre de carrare, posée au pied du
poirier sur lequel la Vierge Marie est apparue.
Ce jardin a été comparé à un bouquet de
roses : il devra fleurir, s'ouvrir, devenir une grande rose aux mille
pétales, et donc être à l'origine d'une ville, la
"Città delle Rose" (la ville des Roses).
Le Centre de cette cité des Roses sera un sanctuaire que la Sainte
Vierge a appelé "Sanctuaire
de la Paix, de la Concorde entre les Hommes, une Fontaine de Salut pour
le monde entier" (6 Jan 67).
Le sanctuaire sera le plus grand du Monde avec 15 autels: "Je
veux le Sanctuaire le plus grand afin que tous puissent y venir, de
toutes les parties du monde" (25 mars 1968). Il
sera au cur de la Cité des Roses, le centre du triomphe
de l'Amour.
Le 13 Août 1965, Mamma Rosa voit en vision le sanctuaire demandé
par Notre Dame, elle indique qu'il s'élèvera sur le terrain
près du poirier et décrit l'abside de verre qui permettra
de voir l'arbre des apparitions. La Basilique se dressera au milieu
des arbres et des fleurs. Le Saint Sacrement y sera exposé nuit
et jour. Le Sanctuaire sera confié aux franciscains-capucins
et sera le commencement d'une Cité très étendue
avec de nombreuses fondations de miséricorde corporelles et spirituelles.
Il sera un véritable modèle de vie et de villes nouvelles
pour demain à la lumière de la foi et de la prière.
Une grande Cité Mariale de l'Amour de la Vierge. Un Centre international
pour former la grande Cité de l'Amour...
Une Cité où toutes les activités du labeur humain
seront présentes, mais fondées en Dieu, inspirées
par Dieu, et retournant les curs vers Dieu. Une Cité "plus
grande que Rome" disait Mamma Rosa, une Cité où l'homme
pécheur voudra vivre pour la gloire de Dieu.
La Cité des Roses sera un lieu de joie, de sérénité,
de miséricorde, de pardon, de lumière, de paix et d'Amour,
pour tous les petits, les humbles et les rejetés, les abandonnés
et les bannis de cette terre. Elle sera le Jardin de Sainteté
pour tous ceux qui y travailleront, y demeureront au service de la Madone
et de leurs frères dans la prière et dans le sacrifice.
Elle sera le Jardin de miséricorde pour tous ceux qui y passeront.

LES
ENFANTS D'ABORD
Notre Dame souhaite que l'on s'occupe d'abord des enfants abandonnés
- parce qu'orphelins ou victimes de la guerre - "Combien
d'enfants - a dit la Madone le 15 août 1966 - meurent de faim
de par le monde... Il faudra les amener ici où s'élèveront
des maisons pour eux.
D'autres prédictions de Marie ont été pour les
pauvres, les malades et les prêtres âgés :"
Il y a tant de prêtres vieux et pauvres : ils ont donné
toute leur vie à Jésus et à Moi, et maintenant
ils sont abandonnés de tous"
(26 Juin1967)
Il y aura aussi des fondations pour adolescents - pour les malades incurables
et les drogués.
UNE
VILLE MODERNE
Mais une ville n'est pas seulement un ensemble d'hospices variés
et d'oeuvres pour miséreux, nécessiteux et malheureux
il y aura une vaste gamme d'autres oeuvres auxquelles il faudra faire
face.
La Cité des Roses a été conçue, pensée
comme une ville moderne, et donc dotée de toutes les structures
les plus actuelles.
Les écoles seront présentes depuis celles, élémentaires
pour les jeunes enfants, aux écoles universitaires. Notre imagination
a encore de la peine à entrevoir les projets de la Madone en
ce lieu.
L'Université de la Cité des Roses a un programme d'une
vertigineuse étendue. Il devra inclure toutes les sciences, il
fera connaître les merveilles de l'Amour divin dans l'univers
et les inscrira à tout jamais dans l'histoire humaine à
travers les siècles.
Tout
sera vu et étudié avec l'il de Dieu.
L'université
Il y a déjà quelques années, des Professeurs de
diverses Universités d'Europe, d'Amérique et d'Asie, qui
se réunissent périodiquement en Congrès, ont manifesté
à ce propos un vif intérêt en offrant les conclusions
de leurs travaux, dans le but de cette réalisation.
De ces rencontres, sont nés des éléments qui seront
à l'origine de la réalisation de cette future Université
internationale qui aura pour Siège la Cité des Roses.
La
médecine
Une autre ramification particulièrement chérie sera la
médecine. Pour ceci aussi, les programmes sont grandioses. Seront
présents des hôpitaux, toutes les Facultés de Médecine
au sein d'une Université, un Centre de Recherches Médicales
portant spécialement intérêt à la recherche
sur les tumeurs et les herbes médicinales.
La
théologie
Les études sacrées auront leur place, non seulement par
la présence d'un séminaire et de Centres de Retraites
Spirituelles, mais spécialement par une fondation d'un intérêt
inexprimable : Un Centre Théologique Marial Occuménique
(y prendront part aussi bien les orthodoxes que les protestants qui
retrouveront dan
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